Le 1er mai 2025, la Société des arts technologiques (SAT) a accueilli un évènement mode marquant dans le calendrier de la mode montréalaise : le défilé des étudiant·e·s en design de mode de la cohorte 2025, précédé d’une présentation des projets de fin d’études des étudiant·e·s en commercialisation et gestion de la mode.
Véritable rendez-vous de la relève créative, cette soirée a mis en lumière les talents prometteurs de l’ESM, dans une ambiance à la fois festive et inspirante, marquant ainsi le coup d’envoi de la saison des défilés des écoles de mode de Montréal.
À partir de 16h, une exposition dynamique des projets de fin d’études des finissant·te·s en gestion de la mode se déroulait à la SAT. Présentés sous forme de kiosques interactifs, ces projets abordaient les enjeux actuels de l’industrie de la mode, proposant baladodiffusions, stratégie marketing sur la durabilité du textile, magazines, stratégie et plan marketing, ou encore livre en édition limitée sur l’histoire du denim et du Canadian Tuxedo.
À 19h30, l’ambiance a changé pour laisser place à un défilé immersif qui a su captivé l’audience composé de professionnels de l’industrie, médias mode et proches des finissant·e·s. Sous la direction artistique de Manika Gaudet, chaque créateur a pu ainsi présenter 4 silhouettes de sa collection personnelle, chacun révélant univers créatifs distincts et démarches artistiques personnelles. Encadrés par Philippe Dubuc et Céline Chicoine, ces jeunes créateurs ont su démontré un solide savoir-faire technique acquis lors de leur formation universitaire.
Parmi les 17 tableaux présentés, nous avons retenu la collection nuptiale intitulée Pour la vie de Mireille d’Almeida, composée de robes de mariée aux détails travaillés, la collection Statue de vie, par Rosalie Paquette, qui a d’ailleurs reçu un Prix TÉLIO lors de cette soirée, pour ses silhouettes drapées et plissées, Samuel Castaing, pour ses impressions textiles et ses coupes novatrices dans sa collection Tamara, ou encore Coralie Péan, qui présentait des coupes futuristes et ajustées dans sa collection The Power of Silence, et Milie-Jade Juneau Wagner, pour son jeu de volumes et de textures pour Whitewashing. Mention spéciale à Brenda Auguste pour le fil conducteur coloré de sa collection et pour son sac à main oversize dans sa collection Universalis.
Un moment fort de la scène mode montréalaise qui confirme le rôle essentiel que joue l’École supérieure de mode dans le développement de talents mode prêts à apporter leur esprit créatif dans l’industrie de la mode !